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Archive for the ‘Réfutation du paganisme’ Category

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science et religion

Sye TenBruggencate, rédacteur du site web Proof that God Exists (chapeauté par Crown Rights), explique dans cet épisode de l’émission On the Box (produite par le ministère Living Waters) qu’une vision du monde non-monothéiste ne peut aucunement rendre compte de la logique, puisque celle-ci est nécessairement éternelle (non-changeante), immatérielle et universelle (absolue), et que seul un Dieu éternel, immatériel, et universel (absolu) peut être la source de la logique. Conséquemment, tout argument (qui prétend s’appuyer sur la logique) formulé à l’encontre de Dieu est invariablement auto-réfutant dans son essence même. La logique et la raison procèdent donc de Dieu. À partir de cet axiome de base, le chrétien peut rationnellement présupposer que Dieu a créé le monde, qu’Il a révélé des instructions à l’humanité, qu’Il s’est incarné sur la terre en Jésus-Christ, lequel est ressuscité des morts, et que le système de croyances qui découle de ces présupposés est valide.

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Il est extrêmement fréquent pour les athées d’essayer de discréditer l’existence de Dieu en brandissant « l’existence du mal ». Puisqu’il y a tellement de souffrance, de guerre et de haine dans le monde, un Dieu de bien et d’amour ne doit pas exister selon eux. Pourtant, ce raisonnement est loin d’être un argument implacable : si on assume qu’il y a quelque chose tel que « le mal », on doit assumer qu’il y a quelque chose tel que « le bien ».

La source nécessairement surnaturelle de la moralité

La notion de bien implique un standard ou une règle : il signifie qu’il est meilleur que quelque chose d’autre. Si cette dichotomie morale existe, il doit nécessairement y avoir une loi morale qui puisse nous permettre de différencier entre le bien et le mal. Pour être réelle, cette loi morale doit nécessairement provenir d’une dimension supérieure et surnaturelle. Pourquoi ? Pour deux raisons.

Premièrement, sans un standard transcendant au-dessus de nous permettant de distinguer le bien du mal, tout ce que nous avons est des opinions individuelles. Si cette loi morale ne vient pas d’une dimension supérieure et surnaturelle, d’où vient-elle ? Des hommes ? De quels hommes ? Mais qui détermine les paramètres de cette loi morale ? C’est la majorité qui décide ? Et si l’opinion majoritaire change, est-ce que le bien et le mal changent ? Et si deux majorités de deux endroits différents se contredisent, est-ce que le bien et le mal varient d’un endroit à l’autre ? Si la moralité est à ce point instable et malléable, on tombe dans un profond relativisme où le bien et le mal n’existent simplement pas.

Deuxièmement, dans une perspective purement athée, le bien et le mal sont des notions impertinentes et imaginaires. Selon la vision du monde athée, la divinité et toute la dimension immatérielle n’existent pas. Cela signifie qu’il n’existe absolument rien d’autre que la matière, elle-même constituée d’atomes. Le réel se résume à des atomes qui bougent et qui se percutent de façon aléatoire. Or ni les atomes ni leurs mouvements ne sont moraux ou immoraux. On ne peut pas attribuer des caractéristiques morales à la matière. La différence entre le bien et le mal n’est pas inscrite dans le tableau périodique des éléments. Conséquemment, dans une perspective strictement naturaliste/matérialiste, il n’existe rien de tel que le bien et le mal.

Ainsi, pour se permettre de porter le jugement qu’il y « du mal » sur la terre, les athées doivent nécessairement emprunter les standards moraux du christianisme (ou d’une autre religion), car les athées eux-mêmes n’ont aucune base à partir de laquelle ils peuvent qualifier quelque chose de « bon » ou de « mauvais ». Évidemment, ils prétendent faire appel à leur conscience ou leur raison, mais selon leur propre vision du monde, leur conscience n’est rien de plus que des réactions électrochimiques dans les tissus des lobes de leur cerveau. Elles sont isolées dans la matière. Et comme nous l’avons vu au paragraphe précédent, ces réactions électrochimiques sont sujettes à une énorme divergence entre les individus, leur valeur est donc nulle.

C’est pourquoi l’existence du bien et du mal nécessite l’existence d’une entité immatérielle, transcendante et suprême qui établit une loi morale de façon absolue… et les soins de fixer les dispositions de cette loi reviennent exclusivement à cette entité — en l’occurrence à Dieu Tout-Puissant.

L’inconsistance du polythéisme

À ce stade-ci de la réflexion, les adhérents de l’athéisme pourraient intervenir et dire que cette moralité n’émane pas nécessairement avec le Dieu chrétien, mais qu’elle pourrait tout aussi bien relever d’autres systèmes de croyances théistes (les athées ne le croient pas mais ils utilisent souvent cet argument pour piquer les chrétiens). Analysons cette affirmation. Si on examine le polythéisme, on se rend compte qu’une kyrielle de petits dieux ludiques, égocentriques, capricieux et quasi humains, qui intriguent constamment contre leurs « codéités » avec qui ils sont coincés dans un interminable tourbillon conflictuel puissent établir souverainement les lois absolues de la moralité. Dans les mythologies grecque et égyptienne, on rencontre même l’histoire de dieux qui, ayant commis un geste illicite quelconque (meurtre, trahison, inceste), ont dû comparaître devant le « tribunal des dieux » ! Les méfaits des divinités polythéistes sont donc soumis au jugement de leurs imparfaits semblables. Dans la mythologie impériale chinoise, la hiérarchie des dieux est fixée par les fonctionnaires étatiques, et si les dieux ne remplissent pas le mandant qu’on leur désigne, alors ils sont dégradés par les fonctionnaires qui les surclassent dans la « bureaucratie céleste » !

On retrouve bien sûr nombre de dieux prétendument « créateurs », « géniteurs » ou « inventeurs » dans les panthéons romain, germanique, slave, mésopotamien, hindou, etc., mais il s’avère toujours qu’après investigation de leurs prétendues caractéristiques, ces déités polythéistes – malgré qu’on leur attribue des capacités supérieures à celles du commun des mortels ou du « commun des immortels » – n’ont jamais l’autorité et la puissance absolue de l’Éternel biblique et ne peuvent pas sérieusement prétendre au statut de Dieu omniscient et omnipotent.

L’échec du bithéisme et des monothéismes non-chrétiens

Aux fins de cet exercice intellectuel, nous pouvons explorer une voie alternative en optant pour le bithéisme, tel que le prône le marcionisme, le manichéisme et le catharisme. Le bithéisme réduit l’imbroglio intrinsèque du polythéisme à un « simple » dualisme opposant deux dieux : l’un représentant le bien et l’autre représentant le mal. Dans le schéma conventionnel, un des deux dieux l’emporte ultimement sur l’autre, lequel est éventuellement détruit. Or, les dieux du bithéisme peuvent difficilement prétendre être absolus et tout-puissants, car s’ils peuvent être détruits, ils sont passagers. Conséquemment, le dieu qui se fait oblitérer n’est pas un vrai dieu… on revient inévitablement au monothéisme.

Bien sûr, le christianisme n’est pas le seul système de croyances monothéiste. Il y a le judaïsme, qui a expiré avec la première venue de Jésus-Christ comme l’a prophétisé la Bible hébraïque. Il y a l’islam, qui prétend drôlement être la continuation du christianisme alors que le christianisme réfute d’avance toute prétention de « prolongement » dans une religion ultérieure (de surcroît Mahomet n’a même pas compris quelles sont les trois personnes de la Trinité : il croyait bêtement qu’elles sont le Père, le Fils et Marie). Il y a le mazdéisme, l’ancienne religion impériale de la Perse, qu’on peut difficilement catégoriser : Nietzsche s’est amusé à y voir un monothéisme, en réalité l’essentiel de l’Avesta (le livre « sacré » des mazdéens) affiche un polythéisme décomplexé, hormis un noyau plus ancien (qu’on reconstitue comme étant le zoroastrisme théorique) où l’emphase est mise sur  deux divinités suprêmes qui s’affrontent (comme dans le bithéisme) entourées d’une pléthore de petits esprits-déïtés (comme dans le polythéisme). Le mazdéisme est donc clairement polythéique tandis que le zoroastrisme peut être qualifié de bi-monolâtrie ou de bi-hénothéisme.

La nécessaire existence de la moralité

Ici, les athées qui acquiescentvolontiers que le polythéisme anthropomorphique et le bithéisme inconsistant sont invalides peuvent, dans un retournement rhétorique, affirmer que la moralité n’existe pas, donc qu’il n’y a pas de « besoin » que Dieu existe. Cette option relativiste peut être tentante pour beaucoup d’athées postmodernes. Mais cette position n’est pas intellectuellement soutenable. Les notions de vérité et de moralité sont trop imbriquées l’une dans l’autre pour pouvoir raisonablement prétendre que la « vérité » existe (en l’occurrence l’inexistence de Dieu et la validité de l’athéisme amoral) et que simultanément la moralité n’existe pas. Pourquoi ? Parce que cette position empêche de répondre à des interrogations aussi et incontournables que « Est-il vrai ou faux qu’il faux qu’en telle ou telle circonstance il faut faire cela ? » De tels questionnements, quotidiens pour tous les êtres civilisés, nous poussent à statuer sur la moralité des gestes et des pensées journalières en associant la moralité à la vérité. Dans ces cas, si on ne peut pas se prononcer sur la moralité prescriptive (parce qu’elle n’existe supposément pas), alors on ne peut pas non plus se prononcer sur la vérité ou la fausseté de ces prescriptions ou prohibitions morale. La notion fondamentale de vérité se trouve ainsi gravement affaiblie par cette gymnastique athée.

Certains athées qui aiment jouer aux sceptiques pourraient pousser l’audace encore plus loin et affirmer la vérité prescriptive n’existe pas, mais que la vérité descriptive – correspondant à la réalité matérielle objective – existe malgré tout. Encore une fois, l’insoutenabilité de la position amoraliste est manifeste. Si nous appliquons cette fausse logique à elle-même, nous voyons immédiatement qu’elle est erronée. À l’anodine question « Peut-on affirmer que la vérité prescriptive n’existe pas ? », on débouche sur une impasse. L’adhérent de l’amoralisme est placé devant le choix entre deux réponses qui démentent sa position. S’il répond « non », alors il s’auto-contredit, s’il répond « oui », alors il s’auto-réfute, car cette réponse à cette phrase est elle-même est une formule prescriptive supposément véridique.

Je pense que cette démonstration est suffisante. En niant l’absolue souveraineté morale du Dieu Tout-Puissant de la révélation chrétienne, les hommes aboutissent invariablement dans l’absurde.

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