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Archive for the ‘Éducation chrétienne’ Category

Guillaume Rousseau, professeur agrégé de droit à l’Université de Sherbrooke en Estrie, expose le lien de causalité entre le multiculturalisme canadian (trudeauiste, fédéraliste et centralisateur) et le cours obligatoire Éthique et culture religieuse (ECR) lors d’un événement organisé par Génération Nationale à Sherbrooke le 13 mars 2013 :

Il ajoute de l’eau au moulin de Joëlle Quérin, professeure de sociologie au Cégep de Saint-Jérôme, dont l’étude Le cours Éthique et culture religieuse – Transmission de connaissances ou endoctrinement ? publiée par l’Institut de recherche sur le Québec en décembre 2009 abondait dans le même sens. Mme Quérin avait alors présentée ses conclusions à l’émission Dumont 360° (sur la chaîne V télé) :

(Fichier alternatif.)

Et à l’émission de Denise Bombardier (sur la chaîne LCN)  :

Outre le cours ECR, les programmes d’histoire sont aussi instrumentalisés pour imposer le multiculturalisme canadian aux jeunes québécois. Voici des enquêtes sur les cours d’histoire au Québec (tels qu’institués par les libéraux de John James Charest) :

Analyses du matériel didactique (pédagogique) d’histoire médiévale approuvé par le Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) du Québec :

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EmblemeEgliseReformeeFrance

Via Actu-Chrétienne

L’homosexualisme continue son combat destructeur et se révèle chaque jour un peu plus comme la nouvelle tyrannie du XXIe siècle. Demain, les chrétiens auront-ils encore le droit de croire et de vivre les valeurs de l’Évangile ?

Pourrons-nous encore penser que l’homosexualité est une déviance sexuelle ? Les lobbys LGBT auront-ils la peau des établissements privés qui prônent d’autres valeurs que les leurs ? Il est grand temps que l’Église se mobilise, s’indigne et défende corps et âmes des établissements hautement respectables comme celui du Collège Daniel à Guebwiller en Alsace. Lire à ce sujet Un collège évangélique dans la tourmente sur DieuTV.

Qu’on se le dise, le Collège Daniel est un collège hors-contrat, qui affiche très clairement son éthique chrétienne. Cyril Couderc, le professeur qui a signé une rupture conventionnelle de contrat à l’amiable en 2010, le savait très bien lorsqu’il a accepté de venir y travailler. Alors pourquoi se plaint-il aujourd’hui d’avoir été poussé au licenciement en raison de son homosexualité ? N’avait-il pas compris à l’époque que l’homosexualité ne cadrait pas avec les valeurs chrétiennes ? S’il préfère vivre son homosexualité plutôt que de vivre l’Évangile, pour quelles raisons s’est-il engagé dans ce collège privé alors que son choix de vie est pleinement en phase avec 99% des établissements scolaires en France ?

À quoi sert-il de créer des écoles privées et de supporter le coût élevé engendré par le choix d’être hors-contrat, si l’on ne peut pas être différent des autres établissements ? Est-ce un crime pour un collège privé de promouvoir et de faire respecter ses valeurs ?

Bien que détestable au possible, l’attitude du professeur n’est pas la seule à inspirer l’indignation. En effet, celle de Jean-François Collange, président du Conseil scolaire de la Fédération protestante de France (FPF) et de l’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine (UEPAL) est tout aussi scandaleuse. Proclamant haut et fort que cet établissement n’est pas rattaché à son Conseil, en raison « des méthodes et des programmes enseignés » (sic), M. Collange est tout heureux de pouvoir se laver les mains dans cette affaire et de se ranger du côté de l’homosexualisme, plutôt que de s’évertuer à honorer la mission de la Fédération Protestante de France, à savoir : représenter et défendre les protestants. Le protestantisme traditionnel perdrait-il toute notion de l’Évangile ? Quel bel exemple d’unité dans la diversité, l’un des slogans préférés de la FPF ! Quant au Conseil national des églises évangéliques de France (CNEF), auquel l’établissement est rattaché, peut-être réagiront-ils l’année prochaine ? Peut-être sont-ils en vacances ?

Pauvre France ! Entre l’homosexualisme procédurier, la compromission luthéro-réformée [sic] et le silence évangélique… ceux qui veulent suivre Jésus ont intérêt à avoir les reins solides. Courage Luc Bussière, ton travail n’est pas vain !

L’arrière-plan historique de ce conflit en éducation

Cette affaire ↑ est l’occasion parfaite pour revenir sur le rôle considérable que des « protestants » ont joués dans la mise en place puis le fonctionnement de la IIIe République française et l’imposition de l’école publique laïque par cette dernière. Voici un extrait-synthèse du livre Les deux républiques françaises de Philippe Nemo, paru aux Presses universitaires de France (PuF), dont la thèse met en relief l’opposition multi-centenaire entre deux types de républicanisme en France : les tenants de « 1789 » (partisans de l’État de droit) et ceux de « 1793 » (jacobins, laïcistes et socialistes)…

Une première loi Ferry de 1879 établit le monopole de l’État sur la collation des grades, et interdit tout enseignement aux membres des congrégations « non autorisées ». Dès 1880, un premier décret dissout les Jésuites ; un second, les autres congrégations « non autorisées ». 261 couvents sont fermés et près de 6000 religieux expulsés. En mars 1882, la loi de laïcisation est votée. Une loi de gratuité, votée précédemment, fait financer l’école laïque par les contribuables catholiques qui devront donc payer une seconde fois l’école s’ils veulent scolariser leurs enfants dans des écoles privées de leur choix. Les 15 000 religieuses qui enseignent dans les écoles publiques sont licenciées par la loi Goblet qui, en outre, nationalise entièrement l’enseignement public, c’est-à-dire le fait dépendre du seul gouvernement central. En 1884, on prive du droit d’éligibilité les ministres du culte. On surveille, dénonce, traduit en justice les prêtres qui expriment leur désaccord avec la politique antireligieuse du gouvernement. On repère ainsi les Lyonnais qui mettent des lumières à leur balcon lors de la fête traditionnelle de l’Immaculée Conception le 8 décembre ; quand il s’agit de fonctionnaires, on les révoque.

L’école publique « protestante »

Les opportunistes entendent donner un tour constructif et libéral à leur œuvre scolaire. Cette situation durera pendant quelque deux décennies. C’est dans cette période que naît l’ « école de la République », la fameuse école des « hussards noirs ». Elle a été véritablement laïque. Cette première école républicaine est due non pas à des libres-penseurs et à des athées, mais à des protestants. La spiritualité protestante attire les libéraux, d’autant que les protestants sont à l’origine des libertés modernes. Guizot, Constant, Laboulaye marquent la vie intellectuelle ; il y a cinq protestants sur dix ministres dans le premier gouvernement de la République des républicains. Tous appartiennent à l’aile « libérale » du protestantisme français. Vaincus en 1872 au Synode national par les orthodoxes, ces libéraux se sont éloignés de l’Église réformée.

Ferdinand Buisson, directeur de l’enseignement primaire, Jules Steeg et Louis Liard en sont les figures les plus marquantes. Ils veulent enseigner une morale qui puisse être acceptée par toutes les familles spirituelles de la France, mais ne choque pas la majorité catholique, fondée notamment autour du kantisme.

Mais du contrat passé par les protestants avec l’État (avoir un homme de la République dans chaque village, en face de l’homme de l’Église) impliquait que les républicains acceptassent de recruter en grand nombre des instituteurs issus des couches nouvelles. Or, ceux-ci étaient des adeptes de l’idéologie de « 1793 » bien plus que du protestantisme et du kantisme. Aussi, rapidement, les protestants seront dépossédés de leur œuvre.

Le Synode national de 1872

Après que les orthodoxes battirent les libéraux au Synode national de l’Église réformée de France en 1872, ces libéraux changèrent de stratégie. Ils investirent l’État républicain et utilisèrent l’autorité du glaive étatique pour forcer l’Église réformée – à dominance orthodoxe – à accepter les libéraux en son sein. Cela, tout en empêchant aux orthodoxes majoritaires de tenir de nouveaux synodes pendant trois décennies (!) :

Sous la IIIe République, les réformés purent convoquer un synode. Celui-ci adopta une confession de foi orthodoxe, rédigée par Charles Bois (1826-1891). Les libéraux, qui ne pouvaient y souscrire, furent autorisés par le gouvernement à rester dans l’Église. Le gouvernement interdit de nouveaux synodes ; les orthodoxes ne purent donc avoir pendant 30 ans que des synodes officieux, tandis que les libéraux avaient des assemblées générales.

Source ↑ : Jules-Marcel Nicole, Précis d’histoire de l’Église, Éditions de l’Institut Biblique, Nogent-sur-Marne (Île-de-France), 2005, p. 224 sur 295.

Ainsi, on voit que la gauchisation du protestantisme français est principalement le fait des hérétiques déviants qui, ébranlés par la voie démocratique, entrèrent au gouvernement et instrumentalisèrent l’État pour affaiblir les orthodoxes en leur interdisant de tenir de nouveaux synodes tout en permettant aux libéraux de continuer à contaminer l’Église réformée. À long terme, cette politique d’ingérence et de coercition a porté ses fruits empoisonnés. Ainsi, Marcel Manoë, le président de l’Église réformée de France (ERF = théoriquement les descendants directs des Huguenots), défends les « pasteurs » homosexuels de l’ERF en ces termes : « La diversité sexuelle ne doit pas être refusée », « nos contemporains ont besoin de repères pour se construire mais certainement pas ceux de l’intolérance, de la discrimination et de l’exclusion », et tout le reste du catéchisme postmoderne habituel. Comme j’en ai fait état dans un billet précédent, plusieurs « pasteurs » de l’ERF se moquent éperdument des chrétiens trinitaires. Pendant ce temps, le président de la Fédération protestante de France (FPF), Claude Baty, défend stupidement l’islamisation de l’Occident, alors qu’à chaque semaine des protestants se font brutalement persécuter et mettre à mort dans les pays musulmans. Claude Baty a par ailleurs célébré la clôture du jeune du Ramadan en septembre 2010. Chrétiens, vous êtes entre bonnes mains. « Quand la prudence fait défaut, le peuple tombe » (Proverbes 10:14).

Voir aussi sur Le Monarchomaque :

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Vers 1817, un mouvement dont le but était d’étendre le système d’écoles financées par les contribuables aux écoles primaires est apparut à Boston. Pour déterminer si un tel réseau se justifiait, le Comité scolaire de Boston commanda une enquête…

L’enquête eut lieu en novembre 1817. Elle révéla que Boston, alors peuplée d’environ 40 000 habitants, avait 8 écoles publiques [qui n’accueillaient que les enfants sachant déjà lire, leur fréquentation était libre, en partie payante et était en partie contrôlée par les parents], y compris l’École latine, une école « africaine » pour les enfants des Afro-Américains et une école dans l’Hospice pour les enfants des pauvres. L’effectif total de ces 8 écoles publiques était de 2365 élèves. Il s’agissait là d’approximativement 33 pour cent de la population d’âge scolaire. L’enquête révéla également que 154 écoles privées pour garçons et filles avec un effectif total de 3 757 étaient réparties à travers toute la ville. Il existait également 8 écoles gratuites de  charité avec un effectif de 365 élèves. Tout compris, plus de 4 000 étudiants âgés de 4 à 14 ans fréquentaient des écoles privées d’un type quelconque au prix total de près de 50 000 $ payés par les parents. L’enquête signalait que seuls 283 enfants âgés de 7 ans et plus ne fréquentaient aucune école. Ainsi, un pourcentage étonnant des enfants de la ville fréquentait bien l’école et les quatre pour cent qui n’en fréquentaient pas pouvaient aller aux écoles de charité si leurs parents le voulaient.

Source : Samuel BLUMENFELD, Is Public Education Necessary?, Boise (Idaho), The Paradigm Company, 1985, page 43 sur 285.

Le surintendant de la police bostonnaise, Charles Bulfinch, déclara en conclusion de ce rapport que l’imposition d’un système d’écoles primaires publiques complet était inutile. En effet, non seulement 96% des enfants fréquentaient déjà une école à l’époque, mais, au besoin, il vaudrait mieux aider financièrement les parents des 4% restants, la plupart pauvres, à fréquenter une école de leur choix grâce à des bourses plutôt que de mettre en place un nouveau système d’écoles publiques financé par les contribuables, système dispendieux qui dédoublerait le réseau des écoles déjà en place. Bulfinch expliquait que « la plupart des parents qui envoient leurs enfants à l’école privée payante ne considèrent pas cette dépense comme une charge : ils payent volontiers les frais, mus par l’amour de leur progéniture et par un sens du devoir. Ceci en fait de meilleurs parents. Ils sont, en effet, plus enclins à se préoccuper des affaires liées à l’éducation quand ils doivent verser une petite contribution que lorsque cette dépense est complètement prise en charge par le trésor public. » Bulfinch laissait en outre entendre que l’utilisation d’argent public pour usurper une compétence relevant manifestement du domaine privé ne pouvait mener qu’à la dégénérescence morale. La solidarité familiale serait affaiblie par l’action d’un gouvernement qui prendrait en charge ce qui revenait de droit aux familles. Il ne faut pas oublier – devait-il ajouter – que la charge d’éducateur revient aux parents et que ceux-ci ne délèguent au maître d’école qu’une partie du rôle de parent et des droits afférents.

Malgré ce rapport analytique de Bulfinch, la ville de Boston, principalement à l’instigation des unitariens (hérétiques anti-trinitaires niant la divinité du Christ), se décida à étendre le réseau des écoles publiques subventionnées par les contribuables pour y inclure désormais des écoles élémentaires. L’instauration du premier système d’école publique aux États-Unis, celui de Boston, n’a donc pas été justifié par un hypothétique échec des nombreuses écoles qui couvraient le territoire bostonnais, ni dans une imaginaire défaillance du libre marché. Il s’agit plutôt du résultat de l’action des unitariens qui cherchaient à utiliser l’éducation publique pour accroître leur influence politique et pour renforcer la puissance de l’État qu’ils espéraient maîtriser. Ces unitariens considéraient que l’éducation publique était une prise idéale dont il fallait à tout prix se rendre maître.

Mais c’est seulement trois décennies plus tard, lorsque l’afflux d’immigrants irlandais apporta quelques centaines de jeunes insuffisament encadrés, que les unitariens de Boston eurent un prétexte assez « convaincant » pour imposer l’école gouvernementale à leurs concitoyens. Malgré cette immigration pauvre, la quasi-totalité des jeunes bostonnais était quand même scolarisée…

In 1848, the city marshall of Boston was ordered to find out how many truants and vagrants there were in Boston. He found 1066 children between the ages of 6 and 16 who were either vagrant or truant. Considering the fact that in 1849 the total enrollment in Boston’s public schools was 20 589, the truants amounted to about 5%. In other words, without compulsory attendance laws, 95% of the city’s children were attending school. Nevertheless, both the politicians and educators were determined to force that 5% into the schools. […] In 1852, the Massachusetts legislature passed the first statewide compulsory school attendance law in the U.S. […] The rest is history. State after state passed a compulsory school attendance law in the belief that the Prussian-Massachusetts model was the way to go.

Source : Are Compulsory School Attendance Laws Necessary? [Future for Freedom Foundation]

Dans ce processus totalitaire, les unitariens s’emparèrent de l’Université Harvard et instrumentalisèrent l’institution pour faire accepter l’idée de l’école publique au milieu académique…

The public school system was fastened upon us by a band of fanatics who were primarily concerned with imposing their elitist power on a public that had already achieved almost universal literacy by patronizing the private academies of the time.

Almost from the beginning America had some tax-supported public schools. The Boston Calvinists believed in an arrangement that would give indigent students a chance at making their public Boston Latin School, which offered the classical training necessary to entering Harvard. But private academies were the general rule in most of the states in the early nineteenth-century years.

Literacy levels were higher then than they are now. The general system was peculiarly American. In Pennsylvania, for example, the law provided for tuition grants to help poor children enter the private academies. But most people paid for their own education. […] Harvard University became the forcing house of the new anti-original-sin doctrine when it was taken over by the Unitarians in 1805. The Unitarians were not averse to using the State to combat Calvinist influence.

Source : A Reviewers Notebook : Is Public Education Necessary? [The Freeman]

On peut ajouter que les partisans de l’école gouvernementale, qui dépassèrent éventuellement le cercle des unitariens, militèrent pour cette ingérence étatique afin de satisfaire leur propre intérêt financier :

It is important to note that our system of compulsory state-controlled education was not brought about by any spontaneous popular demand, for education was already virtually universal in America before it became compulsory. And most people did not relish the idea of paying taxes to support schools that were not really necessary. But the politicians and professional educators wanted government financed education because running successful private schools was not easy.

The supplier of educational services to the government, the teachers and administrators,  had produced their own organized platforms by the late 1840’s ; it was they indeed who were the leading instigators of the ‘free’ [state-run] school campaign. Whilst conventional history portrays them as distinguished champions in the cause of children’s welfare and benevolent participants in a political struggle, it is suggested here that the facts are equally consistent with the hypothesis of self-interest behavior as described above.

Source : Is Public Education Necessary? [New American]

John Taylor Gatto, professeur de l’année de l’État de New York en 1991, ajoute dans son livre Dumbing us Down :

Notre système d’éducation obligatoire, invention de l’État de Massachusetts, date des années 1850. Il fut combattu – parfois les armes à la main – par près de 80 % de la population du Massachusetts, le dernier réduit de Barnstable au Cap Cod ne rendit ses enfants que dans les années 1880 quand la milice occupa la région et les enfants furent conduits sous garde armée à l’école.

Considérons maintenant ce fait curieux : le bureau du Sénateur Ted Kennedy a récemment [dans les années 1980] publié un communiqué indiquant que le taux d’alphabétisme au Massachusetts avant l’imposition de l’éducation obligatoire était proche de 98% et que, par la suite, ce chiffre n’a jamais excédé 91%, niveau où il se stagne en 1990.

Source : Dumbing Us Down — The Hidden Curriculum of Compulsory Schooling, Gabriola Island (Colombie-Britannique), New Society Publishers, 2005, page 22 sur 128.

Gatto souligne également l’existence aux États-Unis de l’époque révolutionnaire d’un lectorat important avide de lire en l’absence de toute scolarisation publique obligatoire :

Le livre de Thomas Paine Le Sens commun (1776) se vendit à 600 000 exemplaires sur une population [totale des Treize colonies] de 3 000 000 dont 20% étaient des esclaves et 50% des serviteurs sous contrat. Les colons américains étaient-ils des génies ? Non, la vérité est qu’apprendre à lire, écrire et compter peut se faire en aussi peu qu’une centaine d’heures pour autant que l’élève soit enthousiaste et avide d’apprendre.

Source : Dumbing Us Down, page 12.

Ces chiffres sont corroborés par plusieurs témoignages cités dans Public Schools : Public Menace de Joe Turtel :

En 1765, John Adams écrivait qu’« un Américain de naissance, plus particulièrement en Nouvelle-Angleterre, qui ne sait ni lire ni écrire est un phénomène aussi rare qu’une comète. » Jacob Duché, aumônier du Congrès en 1772, disait de ses compatriotes : « Presque tous savent lire. » Daniel Webster confirma que l’instruction en famille avait eu comme résultat l’alphabétisation quasi complète de la population quand il déclara « un adolescent de quinze ans, quel que soit son sexe, qui ne sait ni lire ni écrire, est très difficile à trouver. » Au début des années 1800, l’entrepreneur et économiste français Pierre Samuel du Pont de Nemours […] vint en Amérique et se pencha sur l’éducation ici. Il découvrit que la plupart des jeunes Américains savaient lire, écrire et compter et que les Américains de tout âge pouvaient lire la Bible et le faisaient. Il évaluait que moins de 4 Américains sur 1000 ne savaient pas écrire de manière claire et lisible.

Source : Public Schools : Public Menace — How Public Schools Lie to Parents and Betray our Children, Staten Island (New York), Liberty Books, 2005, 387 pages.

Huguenot parisien, Nemours fut l’un des rédacteurs du Traité de Versailles de 1783.  Il fut élu député aux États généraux de 1789, servit comme Président de l’Assemblée nationale constituante en 1790, puis siéga comme membre du Conseil des Cinq-Cents sous le Directoire de 1795 à 1797. Il se réfugia à Rhode Island avec sa famille en 1800, et douz ans plus tard, il rédigeau un livret intitulé L’Éducation nationale aux États-Unis d’Amérique cité plus haut. En voici d’autres extraits :

The United States are mote advanced in their educational facilities than most countries.

[…]

They have a large number of primary schools ; and as their paternal affection protects children from working in the fields, it is possible to send them to the schoolmasters — a condition which does not prevail in Europe.

[…]

England, Holland, and the Protestant Cantons of Switzerland more nearly approach the standard of the United States, because in those countries the Bible is read ; it is considered a duty to read it to children ; and in that form of religion the sermons and liturgy in the language of the people tend to increase and formulate ideas of responsibility. Controversy, also, has developed argumentation and has thus given room for the exercise of logic.

[…]

In America, a great number of people read the Bible, and all the people read a newspaper. The fathers read aloud to their children, while breakfast is being prepared — a task which occupies the mothers for three quarters of an hour every morning.  And as the newspapers of the United States are filled with all sorts of narratives […] they disseminate an enormous amount of information.

Source : Are Compulsory School Attendance Laws Necessary? [Future for Freedom Foundation]

Bref, dans les jeunes jours de la république américaine, le puritanisme communautaire assurait un taux d’alphabétisme plus élevé qu’aujourd’hui. Malgré cela, les unitariens ont instaurés — contre la volonté du peuple — un régime d’éducation étatique au Massachusetts afin de combattre l’orthodoxie chrétienne. Ensuite les autres États Américains ont copiés le Massachussetts, puis le Canada a copié les États-Unis. Voilà la glorieuse histoire de l’éducation publique en Amérique septentrionale. Qu’en est-il de la France ? Aujourd’hui, les partisans de l’école étatique prétendent que l’école gouvernementale fut créée par les progressistes de la IIIe République car les jeunes feu fortunés n’avaient pas accès à l’éducation.

En vérité, l’instruction gouvernementale fut imposée aux familles par les jacobins de la IIIe République dans l’abjectif de déchristianiser la population :

L’école « laïque, gratuite et obligatoire » constitue un mythe fondateur de la IIIe République. Cependant ni le principe de la gratuité de l’enseignement ni celui de son obligation ne datent de cette époque : les petites écoles de l’Ancien Régime n’étaient pas payantes, les milliers de Frères des écoles chrétiennes donnaient un enseignement gratuit depuis 1681, pour instruire gratuitement les enfants du peuple ; et Louis XIV avait édicté l’obligation scolaire jusqu’à quatorze ans, en 1698.

En 1880 à la chambre des députés, Paul Bert, personnalité marquante du parti républicain, reconnaissait que 85% des enfants étaient scolarisés dans le primaire mais « mal scolarisés » car ils l’étaient par l’Église. L’important dans les lois Ferry, c’est la laïcité [ou l’athéisme]. En 1998, Jean-Michel Gaillard fit remarquer lors d’un colloque organisé à la Sorbonne, que « la laïcité, loin d’être idéologiquement neutre, était un combat mené par les instituteurs contre la monarchie et le cléricalisme ». En décrétant la laïcité, Ferry veut en réalité que les enfants soient coupés des milliers de religieuses et de religieux qui se consacrent à l’enseignement primaire.

Source : Jean SÉVILLIA, Historiquement correct — Pour en finir avec le passé unique, Paris, Perrin, 2003, page 284 sur 455.

Même Jules Ferry avouait qu’il n’y a pas de neutralité politique dans l’enseignement étatique. S’adressant au duc de Broglie, il concéda avec condescendance que : « Nous avons promis la neutralité religieuse, nous n’avons pas promis la neutralité philosophique, non plus que la neutralité politique. »

Source : L’Ancien Régime vu par les manuels d’histoire de la IIIe République [Canal Académie]

À propos de la prétendue « gratuité » de l’école laïque républicaine, il faut ajouter ceci :

En réalité la mise en place de la gratuité fut tout sauf un acte gratuit. Autorisée par une augmentation massive des impôts, elle eut surtout pour but d’assécher financièrement les écoles catholiques en dissuadant les parents d’y inscrire leurs enfants.

Là où les congrégations offraient gratuitement un enseignement aux pauvres et compensaient ce don gracieux par un surcoût d’inscription acquitté par les familles riches, la gratuité officielle de l’enseignement aboutit paradoxalement à charger davantage les familles pauvres et modestes en les contraignant à payer par l’impôt une prestation dont elles bénéficiaient auparavant gratuitement et qui leur était offerte gracieusement par les membres des congrégations. Mgr Freppel fut le premier à dénoncer, dans ses célèbres discours à la Chambre des députés, le mensonge politique et institutionnel que constituait la prétendue gratuité de l’enseignement.

Source : Les instituteurs avant Jules Ferry [SOS Éducation]

Le mensonge d’État au service de l’antichristianisme. Dans ces circonstances, nous pouvons nous questionner sur la légitimité de l’école publique.

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Karl Marx, le fondateur du communisme, a affirmé que « L’éducation de tous les enfants, à partir du moment où ils peuvent survivre sans les soins d’une mère, devrait se faire dans les institutions de l’État et aux frais de l’État. » Vladimir Lénine, le fondateur du Parti bolchévique, a dit « Donnez-nous quatre ans pour enseigner les enfants et les grains que j’ai planté ne seront jamais déracinés. Donnez-nous l’enfant pour huit ans et il sera un bolchévique pour toujours. »

Voici la bande-annonce du documentaire IndoctriNation qui démontre comment l’école publique laïque est utilisée pour déchristianiser la population américaine (notons que les créateurs de l’école étatique aux États-Unis étaient des unitariens non-trinitaires) :

Dans cet extrait du film, un juriste explique pourquoi l’école publique est anticonstitutionnelle :

Selon la Bible, les parents chrétiens ont le commandement explicite de Dieu de donner une éducation strictement chrétienne à leurs enfants…

Tu aimeras l’Éternel ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces commandements que je te donne aujourd’hui seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. (Deutéronome 6:5-7)

Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; Et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. (Proverbes 22:6)

Ce commandement d’instruire les enfants dans le christianisme n’est pas seulement un ordre positif, mais également un ordre négatif. Cela signifie que les enfants de familles chrétiennes ne doivent pas recevoir une éducation non-chrétienne à côté de leur éducation chrétienne. Dieu ne dit pas que l’éducation morale et intellectuelle qui est dispensée aux jeunes chrétiens doit être partiellement chrétienne et partiellement païenne, mais entièrement chrétienne.

Cela implique que les parents chrétiens ne doivent pas envoyer les enfants que Dieu a confiés à leur protection à l’école païenne où on leur inculque exactement l’opposé de la Vérité. Il est de notoriété publique que l’enseignement dispensé dans les écoles dites laïques est loin d’être « neutre » : l’atmosphère et l’information diffusée y est extrêmement pernicieuse et intrinsèquement antichrétienne. La matière dispensée et les méthodes pédagogiques utilisées visent à fabriquer des non-chrétiens, cela est indiscutable.

Qu’on enseigne la Vérité à la maison et à l’école du dimanche est insuffisant : les endoctrineurs non-chrétiens ont 30 heures par semaine à leur disposition pour déconstruire l’enseignement parental et ecclésial. De 5 à 17 ans, cela fait 13 000 heures au total ! Charles Francis Potter, coauteur du Humanist Manifesto (1933), l’a dit lui-même :

L’éducation est le plus puissant allié de l’humanisme, et chaque école américaine est une école d’humanisme. Qu’est-ce-que l’école du dimanche théiste, qui se rencontre une heure par semaine, peut faire pour endiguer la marée d’un programme de cinq jours d’enseignement humaniste ?

Cette situation place les parents dans l’obligation de défaire ce que les enfants apprennent à l’école païenne, tandis que les enseignants païens s’efforcent à défaire ce que les enfants apprennent à la maison. Les enfants chrétiens sont ainsi placés au milieu d’une guerre d’influence, ce qui est malsain pour les enfants et cauchemardesque pour les parents. C’est d’autant plus insensé que l’éducation est une responsabilité parentale, les enseignants n’étant en principe que des délégués des parents.

La Parole de Dieu est claire et sans équivoque : Jésus-Christ refuse catégoriquement que l’on empêche les enfants de venir à lui d’une quelconque façon…

On lui amena des petits enfants, afin qu’il les touchât. Mais les disciples reprirent ceux qui les amenaient. Jésus, voyant cela, fut indigné. (Marc 10:13)

La Bible indique que laisser venir les enfants au Seigneur n’implique pas uniquement qu’il faut leur transmettre la Vérité, mais assurément qu’il ne faut pas leur transmettre de contre-vérités qui les empêchent de venir à Lui…

Si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspende à son cou une meule de moulin et qu’on le jetât au fond de la mer. (Matthieu 18:6)

Par cette hyperbole, Jésus-Christ illustre à quel point il est grave de raconter des faussetés et des mensonges aux enfants chrétiens. Quand des parents chrétiens envoient leurs enfants dans un endroit où ils savent sciemment que ce qu’on leur enseigne est l’antipode du christianisme, ils se rendent complices de ce péché et par conséquent ils faillassent à leur devoir sacré.

Maintenant, plusieurs chrétiens modernes pensent qu’ils peuvent « faire confiance à Dieu » (puisque « Dieu est souverain ») et que leurs enfants pourront « être un témoignage » à l’école païenne. En réalité, la conversion fonctionne dans le sens inverse :

Selon M. Khuzadi, les parents chrétiens ne peuvent compter sur un culte dominical pour contrecarrer les cinq jours d’enseignement « progressiste » et « laïque » qui émanent des écoles publiques. Selon l’étude Homeschoolers Grown Up 2004 citée par l’association de M. Khuzadi (Exploring Homeschooling), 94 % des enfants instruits en famille gardent la foi et 93 % continuent d’aller à l’église après la fin de leurs études secondaires, alors que seuls 15 à 25 % des enfants qui ont fréquenté l’école publique font de même.

Bref, les chiffres sont indéniables : l’école païenne nuit catastrophiquement à la propagation de l’Évangile.

« Ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits. » (Matthieu 18:14)

« Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. » (2 Corinthiens 6:14)

« Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » (Romains 12:2)

« Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères. » (Hébreux 13:9)

« Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel. Le peuple dit : loin de nous la pensée d’abandonner l’Éternel et de servir d’autres dieux ! » (Josué 24:15-16)

 « Quand la prudence fait défaut, le peuple tombe. » (Proverbes 10:14)

Obama, le messie officiel de l’école publique :

Des enfants chrétiens furent forcés de remplacer Jésus par Obama dans une chanson chrétienne au New Jersey :

Le contre-poison : l’école-maison !

Aux États-Unis, les jeunes instruits à la maison enregistrent de meilleurs résultats  académiques que ceux qui fréquentent l’école publique. Les adultes qui ont fait l’école-maison réussissent très bien socialement, dans l’éducation supérieure et sur le marché du travail.

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