Le mariage diminue la violence conjugale
Aux États-Unis, les femmes mariées sont jusqu’à trois fois mois souvent victimes de violence conjugale que celles vivant en union de fait. C’est la conclusion de deux études, une datant de 2000 et l’autre de 2008 :
- Cohabitors report much higher levels of domestic violence [Family Facts]
- Married peers less likely to be victims of relationship violence [Family Facts]
C’est aussi le cas en Suisse et en Australie. Pour ce qui est de la violence faite aux enfants, aux États-Unis, les enfants de mères divorcées ou jamais mariées ont six à trente fois plus de chance de souffrir d’abus que les enfants élevés par leurs deux parents biologiques dans le mariage.
Structure familiale et activité sexuelle des adolescents
Une synthèse de 180 études peer-reviewed démontre que les adolescents vivant dans des familles nucléaires sont moins enclins à être sexuellement actifs et tendent à avoir moins de partenaires sexuels que les jeunes vivant dans des familles décomposées. De plus, les jeunes vivant dans des familles nucléaires perdent leur virginité à un âge plus tardif que les jeunes vivant dans des familles décomposées. Plus de 31 % des adolescents de moins de 15 ans issus de familles décomposées affirment avoir déjà eu au moins un rapport sexuel, tandis que seulement 14 % de ceux issus de familles nucléaires sont dans cette situation. Plus de 53 % des adolescents de 15 à 19 ans issus de familles décomposées affirment avoir déjà eu au moins un rapport sexuel, tandis que seulement 32 % de ceux issus de familles nucléaires sont dans cette situation. Sur le thème de l’influence des parents sur le comportement sexuel de leurs adolescents, on trouvera beaucoup d’autres données ici.
Conséquences de la sexualité précoce chez les femmes
Une étude de 10 000 femmes américaines âgées entre 15 et 44 ans révèle que :
• The earlier a woman begins sexual activity, the more sexual partners she is likely to have during her lifetime. Girls who begin voluntary sexual activity at ages 13 or 14 will have, on average, more than 13 voluntary non-marital sex partners during their lives. By contrast, women who begin sexual activity in their early 20s will have, on average, 2.7 sexual partners during their lives.
• Beginning sexual activity at a young age greatly increases the probability of becoming infected with sexually transmitted diseases (STDs). Girls who began sexual activity at age 13 are twice as likely to become infected by an STD as girls who started sexual activity at age 21.
• Women who begin sexual activity at an early age are far more likely to become pregnant and give birth out-of-wedlock. Nearly 40 percent of girls who commence sexual activity at ages 13 or 14 will give birth outside marriage. By contrast, only 9 percent of women who begin sexual activity at ages 21 or 22 will give birth outside marriage.
• Women who begin sexual activity at earlier ages are more likely to become single mothers. Women who became sexually active at ages 13 or 14 are more than three times as likely to become single parents than are women who commence sexual activity in their early 20s.
• Early sexual activity seriously undermines girls’ ability to form stable marriages as adults. When compared to women who began sexual activity in their early 20s, girls who initiated sexual activity at ages 13 or 14 were less than half as likely to be in stable marriages in their 30s.
• Early sexual activity is linked to higher levels of child and maternal poverty. Some 27 percent of mothers who began sexual activity at ages 13 or 14 were living in poverty at the time of the survey. By contrast, 11.7 percent of mothers who began sexual activity in their early 20s were poor at the time of the survey.
• Girls who begin sexual activity at an earlier age are far more likely to have abortions. Nearly 30 percent of girls who started sexual activity at ages 13 or 14 have had an abortion. By contrast, some 12 percent of girls who began sexual activity in their early 20s have had an abortion.
• Beginning sexual activity at an older age is linked to higher levels of personal happiness. More than half the women who began sexual activity in their early 20s report that they are currently “very happy” in life. By contrast, only a third of women who began sexual activity at ages 13 or 14 report that they are “very happy.”
Obscénités sexuelles pour augmenter son statut social
Une identification troublante dans Maclean’s d’une des causes de la sexualité précoce des jeunes filles :
Question : If girls view sex as a commodity, are they frequently the ones pushing it ?
Answer : Yes, they are. A boy in California sent me a letter saying it’s girls who are cornering the boys, and giving them blow jobs. If it were just one boy, of course, I wouldn’t pay any attention, but you hear this from many, many young people across North America. So why does a girl corner a boy ? Because if he’s popular and doesn’t have a girlfriend, it raises your status in the eyes of the other girls. I find it troubling that so many girls are using their sexuality in an instrumental way, in order to accomplish some other end such as raising their social status, but not as an expression of their own [feelings and desires].
Consulter également : Les progressistes devraient s’abstenir de donner des leçons de sexualité [Le Monarchomaque]
Aux États-Unis, 64 % des femmes qui se font avorter affirment avoir ressenti de la pression à avorter, 79 % disent ne pas avoir été informées des alternatives disponibles (adoption etc.), et 84 % trouvent ne pas avoir été suffisamment renseignées.
Source : Forced Abortion in America [The Unchoice]
Entre 51 et 47 % des Américains se disent « pro-vie », tandis que 46 à 42 se disent pro-choix. C’est une constante depuis plusieurs années. 50 % des Américains pensent que l’avortement est « moralement inacceptable », tandis qu’à peine 38 % pensent que c’est « moralement acceptable ». De plus, 71 % des Américains sont opposés à ce que leurs impôts soient utilisés pour subventionner des avortements. Il est donc exact de dire que les États-Unis sont nettement plus pro-vie que pro-choix. Ce penchant pro-vie se manifeste aussi chez les jeunes.
Sources :
• The New Normal on Abortion : Americans More « Pro-Life » [Gallup]
• Christians Decry Tax Funded Abortion in Health Care Bill [Christian Post]
L’avortement est légal jusqu’à la 24e semaine en Grande-Bretagne (une grossesse humaine dure en moyenne 39 semaines). 46 % des Britanniques pensent que le temps limite devrait être raccourci, tandis que 37 % pensent qu’il devrait rester inchangé. Seulement 4 % des Britanniques pensent que le temps limite devrait être étendu à plus de 24 semaines.
Source : Many Britons Want Abortion Window Shortened [Angus Reid]
34 % des Canadiens pensent que l’avortement est immoral.
Source : Canadians Reject Infidelity, Polygamy and Cloning [Angus Reid]
Une étude rend justice au mariage chrétien [Campagne Québec-Vie]
Le mariage chrétien favorable au développement personnel des enfants ? C’est ce que tente de démontrer une étude publiée par Science Magazine, mettant en lumière le rôle de l’Église catholique [sic] qui l’a institué, permettant ainsi l’éclosion d’une élite européenne.
Une équipe de chercheurs américains de l’Université George Mason (GMU) a constaté que ce qu’on a coutume d’appeler les « élites occidentales », constitue un groupe à part qui se démarque de tous les autres types de population dans le monde : plus altruiste, plus développé, plus enclin à la réussite.
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Christopher Dummitt, un historien canadien, fait son mea culpa sur la question des « gender studies » et sur ses travaux [Atlantico]
Selon des informations de Le Point et de Quillette, l’historien canadien Christopher Dummitt, expert en « gender studies », aurait avoué avoir falsifié les conclusions de ses recherches afin de mettre en avant et de favoriser son idéologie politique.
La rédaction du magazine hebdomadaire Le Point a relayé un article de Christopher Dummitt pour le journal australien Quillette. Christopher Dummitt est historien de la culture et de la politique. Il enseigne à l’Université Trent, au Canada […]. Cet historien est l’auteur de travaux académiques de références sur la question des « gender studies ». Selon sa théorie, le sexe n’est pas une réalité biologique mais une construction sociale, et le genre, masculin ou féminin, une question de pouvoir affirmant la domination des hommes sur les femmes. Il vient de signer une tribune dans laquelle il fait son mea culpa sur la question des « gender studies ».
« Aujourd’hui, j’aimerais faire mon mea culpa. Mais je ne me contenterai pas d’être désolé pour le rôle que j’ai pu jouer dans ce mouvement. Je veux détailler les raisons qui me faisaient faire fausse route à l’époque, et celles qui expliquent les errements des socio-constructionnistes radicaux contemporains ». Cet historien canadien, expert en « gender studies », admet avoir falsifié les conclusions de ses recherches. Cette démarche aurait été effectuée afin de faire avancer sa propre idéologie politique.
« Petit problème : j’avais tort. Ou, pour être un peu plus précis : j’avais partiellement raison. Et pour le reste, j’ai globalement tout inventé de A à Z. Je n’étais pas le seul. C’est ce que faisait (et que fait encore) tout le monde. C’est ainsi que fonctionne le champ des études de genre. Je ne cherche pas à me dédouaner. J’aurais dû faire preuve de plus de discernement. » […]