L’esclavage des Africains par les Arabes
En ce qui concerne la traite des Africains noirs, il y a eu trois différentes traites : La traite transatlantique, la traite orientale et la traite inter-africaine. La traite transatlantique faite par les Européens est quantitativement la moins importante : 11 millions d’esclaves sont partis d’Afrique vers les Amériques entre 1450 et 1869.
La traite orientale faite par les arabo-musulmans a concerné environ 17 millions d’Africains noirs entre 650 et 1920. Par la suite des mauvais traitements, et d’une castration fréquente, très peu ont survécu jusqu’à nos jours en terre d’islam, alors que leurs frères importés aux États-Unis ont plus de 70 millions de descendants aujourd’hui. La traite arabo-musulmane perdure à ce jour, l’esclavage est toujours pratiqué en Afrique.
Quant à la traite inter-africaine faite, bien entendu, par les Africains, elle représente au minimum l’équivalent de 50 % de tous les déportés hors d’Afrique noire, donc quelque 14 millions de victimes. C’est fort probablement beaucoup plus. Vers 1900, rien que dans l’Afrique occidentale française, on comptait plus de 7 millions de Noirs esclaves de Noirs. Il n’est sans doute pas exagéré de dire qu’il y en eut beaucoup plus de 14 millions, pour le continent, sur une durée de treize siècles.
D’ailleurs, qui a abolit la traite ? L’Angleterre en 1807, c’est-à-dire la première puissance mondiale, qui détenait plus de 50 % du marché négrier. L’abolition est due au Grand Réveil religieux (Great Awakening) : sous l’impulsion des pasteurs, des centaines de milliers d’Anglais signent des pétitions contre l’esclavage. Pour l’Angleterre, l’abolition aura coûté environ 1.8 % du revenu national entre 1807 et 1860. Il faut payer pour la répression du trafic, les subventions aux producteurs de sucre et l’indemnisation des planteurs qui ont perdu leurs esclaves. Or la part de la traite dans le revenu national anglais était de l’ordre d’un maigre 1 % au 18e siècle. Le coût de l’abolition a donc été supérieur à ce qu’a rapporté la traite.
Sources ↑ :
• Quelques vérités gênantes sur la traite des Noirs [L’Expansion]
• Esclavage : Halte à la culpabilisation de l’Occident [Occidentalis]
L’esclavage des Européens par les Arabes
On l’ignore totalement : Au XVIe siècle, les esclaves blancs razziés par les Arabes musulmans furent plus nombreux que les Africains déportés aux Amériques. Le saviez-vous ? De 1530 à 1780, quelque 1 250 000 chrétiens blancs furent réduits à l’esclavage dans les actuelles Algérie et Libye, ainsi que sur la Méditerranée. Cela dépasse considérablement les 800 000 Africains transportés au futurs États-Unis d’Amérique.
Les principaux bourreaux des Blancs furent les Arabes mahométans. Ainsi, entre 1492 et 1830, environ deux millions d’Européens chrétiens furent réduits en esclavage par les Arabes dans toute l’Afrique du Nord, et il n’en reste aucun survivant. Le traitement infligé aux esclaves par les Arabes ne leur laissait guère plus de 7 ans d’espérance de vie (un peu plus pour les femmes, tant qu’elles pouvaient assouvir les besoins sexuels des mâles).
La traite des Blancs passait par la Méditerranée, suite à des razzias ou à des attaques maritimes de pirates. Des villages entiers du sud de l’Italie, de l’Espagne, de France, du Portugal, de la Grèce et même de l’Angleterre et de l’Irlande furent ainsi enlevés, provoquant le dépeuplement de régions entières.
Sources ↑ :
• L’Histoire oubliée des Blancs réduits en esclavage – Les Blancs ont oublié ce dont les Noirs se souviennent [Flawless Logic]
• Esclaves chrétiens, maîtres musulmans – L’esclavage blanc en Méditerranée [Occidentalis]
L’esclavage des Européens par les Turcs
Les Turcs pratiquèrent pendant des siècles l’enlèvement de jeunes chrétiens chez les peuples européens qu’ils avaient vaincus. Ces enlèvements prenaient la forme d’une taxe : un garçon chrétien sur cinq devait être donné aux Ottomans. Les enfants étaient circoncis, convertis de force à l’islam et élevés dans les coutumes ottomanes et, après une longue (sept ans) et sévère instruction militaire, devenaient membres du corps des Janissaires (créé en 1334), les terribles troupes de choc de l’Empire ottoman. C’est probablement le plus épouvantable tribut humain qui ait été levé par une religion victorieuse sur une religion vaincue. Les enfants étaient surtout pris chez les Albanais, les Bosniaques et les Bulgares, puis le système fut étendu aux Grecs, aux Serbes, aux Arméniens, aux Hongrois. Le rôle des Janissaires fut décisif dans la victoire des Turcs contre les Serbes lors de la bataille de Kosovo Polié en 1389, ainsi que dans la prise de Constantinople en 1453 (où l’armée ottomane comptait 20 000 janissaires). À Lépante en 1571, il y avait 10 000 janissaires.
Source ↑ : Un million d’Européens réduits en esclavage [Altermedia]
Le Coran à l’appui
Les versets coraniques qui justifièrent l’esclavage de millions d’Africains et d’Européens par les Arabes et les Turcs…
33:52 : « Il ne t’est plus permis désormais de prendre [d’autres] femmes. Ni de changer d’épouses, même si leur beauté te plaît, à l’exception des esclaves que tu possèdes. Et Allah observe toute chose. »
16:71 : « Allah a favorisé les uns d’entre vous par rapport aux autres dans [la répartition] de ses dons. Ceux qui ont été favorisés ne sont nullement disposés à donner leur portion à ceux qu’ils possèdent de plein droit au point qu’ils y deviennent égaux. Nieront-ils les bienfaits d’Allah ? »
5:43 : « L’épouse n’a aucun droit de s’opposer à son mari de posséder des esclaves femelles et d’avoir des rapports [sexuels] avec elles. Et Allah sait mieux. »
4:24 : « Vous sont encore interdites : Les femmes mariées, à moins qu’elles ne soient vos captives de guerre. […] Allah est celui qui sait, il est juste. »
23:1 : « Bienheureux sont les musulmans […] »
23:5 : « […] qui préservent leurs sexes [de tout rapport …] »
23:6 : « […] si ce n’est qu’avec leurs épouses ou les esclaves qu’ils possèdent. »33:50 : « Ô Prophète ! Nous t’avons rendue licites tes épouses à qui tu as donné leur mahr [dot], celles que tu as possédé légalement parmi les captives qu’Allah t’a destinées, les filles de tes oncles. […] »
70:29-31 : « Les hommes qui n’ont de rapports qu’avec leurs épouses et avec leurs captives de guerre ne sont pas blâmables, tandis que ceux qui en convoitent d’autres sont transgresseurs. »
À lire également
• Histoire : La traite oubliée des esclaves blancs en Afrique du Nord [Dis-Leur !]
• La traite oubliée des négriers musulmans [Magazine L’Histoire]
• L’autre esclavage : Un aperçu de la traite arabo-musulmane [France Info]
• Dossier : La traite orientale des musulmans en Afrique (652-1964) [Site de réinformation historique]
• La traite négrière arabo-musulmane aurait fait jusqu’à 80 millions de morts dans le désert du Sahara seulement (si l’on compte les victimes des attaques elles-mêmes puis celles des marches forcées s’étalant sur plusieurs milliers de kilomètres) : Castration des Noirs par les Arabes [Negro News]
Des ouvrages de qualité académique sur ce thème négligé :
• Les négriers en terre d’islam : La première traite des Noirs (VIIe-XVIe siècle) [Éditions Perrin]
• Esclaves chrétiens, maîtres musulmans : L’esclavage blanc en Méditerranée (1500-1800) [Éditions Actes Sud]
• Les traites négrières : Essai d’histoire globale [Éditions Gallimard]
• Esclavage : L’histoire à l’endroit [L’Afrique Réelle via Actualités Africaines]
• Sur la réduction en esclavage des Noirs d’Afrique par l’Oumma arabo-musulmane : Le génocide voilé : Enquête historique [Éditions Gallimard]
Je n’étais pas au courant de ces faits. Il faut diffuser ceci a tout le monde. La culpabilisation de l’homme blanc en prend pour son rhume !
Insistons aussi que les négriers blancs allaient rarement enlever eux-mêmes leurs esclaves, c’est habituellement des Noirs ou des Arabes qui se chargaient de cette tâche, les Noirs doivent donc porter une part de culpabilité dans cette traite Atlantique…
Et au sujet de la traite orientale…
Tout ceci n’est que la continuation de l’œuvre du Mahomet, le fondateur de l’Islam :
Source ↑ : Pas d’Islam sans esclavage [Alain-Jean Mairet]
Bref, toutes les ethnies ont pratiqué l’esclavage au cours de leur histoire. Si certaines l’ont moins pratiqué c’est parce qu’elles n’en avaient pas les moyens. Il n’en demeure pas moins que c’est une pratique inhumaine.
Si les esclaves noirs étaient peu nombreux dans l’Égypte ancienne, le monde grec et l’Empire romain, l’auteur nous montre que l’expansion de l’islam joua, à partir du VIIe siècle de notre ère, un rôle capital dans la mise en place de la traite. Celle-ci ayant pour destination le monde musulman.
C’est à la fin du XVe siècle que ce trafic fut relayé par la traite occidentale, qui emprunta d’abord la voie transsaharienne, puis la voie atlantique. Car la mise en place par les Européens du système de la plantation dans le Nouveau Monde exigeait une importante main-d’oeuvre. Comme le montre Olivier Pétré-Grenouilleau, ces différentes traites d’exportation n’auraient pas été possibles sans la participation des Africains eux-mêmes.
Source ↑ : Les Traites négrières – Essai d’histoire globale [Magazine L’Histoire]
Dans le premier tiers du XIXe siècle, les États-Unis sont touchés par un formidable mouvement de renouveau religieux protestant : le « second Grand Réveil ». Le premier Réveil eut lieu au XVIIIe siècle et contribua à mobiliser les pionniers de l’Amérique pour la marche vers l’Indépendance. (…) Parti de la Nouvelle-Angleterre, vieille terre puritaine, le second Grand Réveil déferle sur les Etats du Nord de l’Ouest et du Sud, engendrant de très nombreux mouvements de réforme morale et culturelle car les prédicateurs revivalistes veulent non seulement réveiller chez le croyant une foi affaiblie et routinière, mais encore l’amener à prendre conscience des maux de la société dans laquelle il vit.
Le premier de ces maux est l’esclavage, plaie des États du Sud où la culture du coton réclame un nombre toujours croissant de Noirs. (…) Ces prédicateurs à la rhétorique flamboyante mettent l’accent sur l’ordre et la discipline, exaltent le rôle de la famille comme fondement de la piété chrétienne, menacent des foudres divines les fornicateurs, les adultères et les ivrognes. Leur autre priorité est l’évangélisation des esclaves, souvent plus réceptifs à leur message d’ailleurs que les Blancs. Les conversions sont multiples et les maîtres sont exhortés à surveiller l’instruction religieuse de leurs « gens », à veiller sur leur santé morale, et à faire le nécessaire pour qu’ils assistent chaque dimanche à un service religieux.
Si, dans le Nord, l’effervescence religieuse mène rapidement à des campagnes anti-esclavagistes, dans le Sud, on voit certains évangéliques chercher dans la Bible la justification de l’esclavage (…) Mais il est évident que derrière cette attitude conventionnelle se glisse insidieusement un doute sur la moralité de l’esclavage. (…) Difficile pour les plus pieux des protestants ne pas prendre conscience de la contradiction qui existe entre l’esclavage et le christianisme, d’autant que dans le Nord, au sein même de leurs propres Églises, des voix clament de plus en plus fort que l’esclavage est un péché, et appellent à son abolition ou du moins à une émancipation progressive des esclaves. (…) Les Églises s’achemineront vers la division. Seules des grandes dénominations, les épiscopaliens, très peu nombreux dans le Sud, maintiendront l’union.
Les presbytériens sont les premiers à condamner officiellement l’esclavage. En 1818, lors de l’Assemblée générale des églises presbytériennes, il est déclaré : « Nous considérons l’asservissement volontaire d’une partie de la race humaine par une autre comme une violation flagrante du droit le plus précieux et le plus sacré de la nature humaine ; comme tout à fait incompatible avec la Loi de Dieu, qui nous demande d’aimer notre prochain comme nous-mêmes, et comme totalement irréconciliable avec l’esprit et les principes de l’Évangile du Christ qui prescrit que : « Tout ce que vous voudriez que les hommes fassent pour vous, faites-le pour eux. » »
(…)
Le scénario suivi par les méthodistes est le même (…) La rupture entre les Églises du Nord et celles du Sud se fait lors de la conférence générale de 1844.
Mais il faut savoir que, dès 1785, John Wesley, fondateur de l’Église méthodiste, dénonce l’esclavage comme « la somme exécrable de tous les maux » et l’esclavage, américain en particulier, comme « le plus vil jamais vu sous le soleil ».
Nouvel ébranlement avec la rupture des baptistes du Sud avec ceux du Nord. (…) En avril 1840, une convention anti-esclavagiste est organisée à New York City et a tôt fait de faire une déclaration adressée aux baptistes du Sud, rejetant la justification de l’esclavage fondée sur la Bible, les exhortant à confesser leur péché et les priant de prendre des mesures immédiates pour une émancipation légale de leurs esclaves. De plus, les baptistes du Sud sont avertis qu’en cas de refus, les baptistes du Nord ne sauront les considérer comme des frères en Christ, et partager avec eux le repas du Seigneur.
(…)
En avril 1844, lors de la Convention générale des Églises baptistes, une dernière tentative est faite pour convaincre les délégués d’observer la « neutralité » sur la question de l’esclavage. Mais lorsque les baptistes s’assemblent à Augusta le 8 mai 1845, aucun délégué des États situés au nord de Baltimore et à l’ouest de la Nouvelle-Orléans n’y assiste. Le schisme est un fait accompli.
Source ↑ : Dès 1844, les Églises font sécession [Magazine Historia]
Le 10 mai 1858, l’abolitionniste américain John Brown organise un rassemblement dénonçant le système d’esclavage américain. Ce rassemblement a lieu à la First Baptist Church, située dans ce qui est aujourd’hui la ville de Chatham, en Ontario.
Source ↑ : L’abolitionniste John Brown visite Chatham [Parcs Canada]
Le 9 juillet 1793, la Loi coloniale pour prévenir l’introduction d’autres esclaves et pour limiter la durée des contrats de servitude obtenait la sanction royale au Haut-Canada, aujourd’hui le sud de l’Ontario. Cette loi était une initiative personnelle du lieutenant-gouverneur du Haut-Canada, John Graves Simcoe, qui affirmait que l’enseignement chrétien condamnait l’esclavage et que la Constitution britannique ne le permettait pas. La loi de 1793 faisait du Haut-Canada le premier territoire britannique à légiférer contre l’esclavage.
Source ↑ : L’esclavage est remis en cause au Haut-Canada [Parcs Canada]
Né en Virginie, aux États‑Unis, vers 1791, Richard Preston compte parmi ces rares esclaves qui parviennent à acheter leur liberté. Il gagne la Nouvelle-Écosse en 1816. Peu après son arrivée à Halifax, Preston se joint à la congrégation du révérend John Burton et devient l’apprenti pastoral de ce dernier. Il commence à circuler dans les communautés noires environnantes et y recrute de nombreux adeptes. Toutefois, pour pouvoir célébrer les mariages, Preston doit être ordonné ministre. La communauté recueille donc suffisamment d’argent pour payer son passage en Angleterre pour qu’il aille y achever sa formation. En 1831, le révérend Richard Preston part en Angleterre pour y suivre une formation de ministre baptiste. Pendant son séjour là‑bas, il se rallie à un mouvement qui cherche à abolir l’esclavage dans les colonies. À son retour à Halifax en 1832, Preston entame la construction de sa première chapelle, l’église baptiste de la rue Cornwallis. L’endroit devient rapidement un lieu de rassemblement social très populaire parmi les Néo‑Écossais de race noire. Il fonde par la suite 13 églises dans d’autres communautés noires de la Nouvelle‑Écosse. Dans bon nombre de ses sermons, il répète que la doctrine chrétienne s’oppose aux concepts et aux pratiques de l’esclavage. Finalement, en 1834, la Grande-Bretagne vote une loi au Parlement qui abolit l’esclavage dans presque toutes les colonies de l’Empire.
Source ↑ : La lutte contre l’esclavage du révérend Richard Preston [Parcs Canada]